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c’est seulement quand se produit un changement dans l’enfance que les sociétés commencent à progresser dans des directions nouvelles imprévisibles et plus appropriées. lloyd de mause, président de l'association internationale de psychohistoire. l’ pourquoi un observatoire de la violence éducative ordinaire ? l’association nous contacter, adhérer, nous aider nos actions point de vue de l’ sur l’actualité revue de presse lettres ouvertes la veo à la loupe études scientifiques sur les effets de la violence éducative ordinaire étude menée par l’ vos témoignages sur la veo histoire de la violence éducative textes fondamentaux les effets de la violence éducative ordinaire transmission de la veo dans la culture populaire pour un monde sans veo géographie de la veo pays abolitionnistes organisations internationales vers une loi d’interdiction en france… … et à travers le monde ? veo institutionnelle et soutien aux « lanceurs d’alerte » livres quand les artistes évoquent la violence éducative outils & ressources vidéos liens pour aller plus loin pour aller plus loin in english ordinary disciplinary violence accueil une loi d’interdiction de la violence éducative en france en bonne voie : l’analyse juridique de l’ 11 juillet 2018 accueil , point de vue de l' sur l'actualité 2 591 vues imprimer en février dernier, les députés maud petit et françois-michel lambert ont déposé une proposition de loi visant à l'interdiction des violences éducatives ordinaires. cette proposition de loi, qui a reçu notre soutien, n’a pas été inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée nationale à l'occasion la dernière niche parlementaire du modem en mai dernier. la sénatrice laurence rossignol, ancienne ministre de l'enfance, avait soutenu l’article 222 de la « loi égalité et citoyenneté » voté en décembre 2016, puis censuré par le conseil constitutionnel en janvier 2018. elle a proposé le 3 juillet 2018 un amendement au projet de loi lutte contre les violences sexuelles : il a été rejeté. cette évolution législative pourtant indispensable à l'avancée des droits des enfants en france se fait encore attendre, mais de récentes annonces indiquent qu’elle est en bonne voie. deux ministres et une secrétaire d’état ont publiquement exprimé leur soutien de la proposition de loi d’interdiction des veo de maud petit : nicole belloubet, garde des sceaux et ministre de la justice, agnès buzyin, ministre des solidarités et de la santé, qui a en charge l’enfance, et marlène schiappa, secrétaire d'état auprès du premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes. l' publie un dossier d'analyse juridique qui contribuera à nourrir la réflexion de toutes et tous. notons que global initiative to end all corporal punishment of children, l'association mondiale qui conseille les gouvernements et les associations qui œuvrent pour le vote de la loi d'abolition dans chaque pays du monde, a contribué à la relecture de ce dossier. nous espérons notamment que les élus réussiront prochainement à inscrire ces propositions de loi à l’ordre du jour de l’assemblée nationale, et qu'ils pourront, lors du débat parlementaire, s’inspirer des éléments de ce dossier pour des amendements, afin que la france soit le prochain pays abolitionniste et que, dans notre pays, tous les enfants bénéficient du droit à être protégés en tous lieux. > lire notre dossier (.pdf 1,3 mo) châtiments corporels , législation , loi une nouvelle proposition de loi pour interdire la violence éducative 26 février 2018 accueil , point de vue de l' sur l'actualité 4 409 vues imprimer le 22 février dernier, la députée maud petit a déposé avec françois-michel lambert une proposition de loi pour modifier l’article 371-1 du code civil et interdire « les punitions corporelles ou châtiments corporels, les souffrances morales, ou toute autre forme d’humiliation envers son enfant ». l' approuve cette proposition de loi, qui a reçu le soutien de 29 députés et devrait être débattue dans l’hémicycle parlementaire en mai 2018 1 . contrairement à la précédente loi votée en décembre 2016 , puis censurée par le conseil constitutionnel uniquement pour une raison de forme, cette nouvelle proposition cible précisément ce qui fait le cœur de la violence éducative ordinaire, en faisant référence aux châtiments corporels et aux humiliations. nous nous réjouissons de la référence à ces deux notions ainsi que de la clarté de l’exposé des motifs, qui sont aussi le fruit de l’engagement et du travail des membres de l’ qui, avec le collectif des 14 associations œuvrant contre les violences éducatives ordinaires, ont fait part de leurs recommandations juridiques et propositions de rédaction. pour que cette proposition de loi devienne une loi réellement protectrice pour tous les enfants, le débat parlementaire devra permettre de clarifier et de préciser certains points du texte qui nous semblent importants. en effet, même si l’exposé des motifs y fait référence, il est nécessaire que la suppression du droit de correction soit clairement formulée dans le texte de l'article 371-1 du code civil, pour que cette notion jurisprudentielle disparaisse définitivement. il est également essentiel de préciser que cette loi s’appliquera dans tous les contextes et tous les lieux où les enfants sont accueillis, soignés ou protégés. l’interdiction de la « violence psychologique » aurait également été juridiquement plus fondée que la notion de « souffrance morale ». nous espérons que le travail parlementaire permettra d’enrichir le texte de loi et que les élus sauront s’inspirer de l’expertise de celles et ceux qui depuis des années œuvrent à l’abolition de la violence éducative ordinaire. nous souhaitons vivement que le gouvernement apporte son soutien à cette proposition de loi indispensable à une société apaisée 2 . mise à jour : elle a été enregistrée le 7 mars 2018 sous le n° 744 et le titre « proposition de loi relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires ». [ ↩ ] n.b. : à l'occasion de la journée nationale de lutte contre les violences faites aux enfants du 2 mars 2018, la ministre des solidarités et de la santé agnès buzyn a dit apporter son soutien à cette proposition de loi . voir les articles relayés dans notre revue de presse . [ ↩ ] châtiments corporels , législation , loi un dossier sur la parentalité positive dans le journal libération 9 février 2018 accueil , point de vue de l' sur l'actualité 1 274 vues imprimer suite à la nouvelle campagne de la fondation pour l’enfance contre les violences éducatives ordinaires, le journal libération a publié le 7 février un dossier titré « éducation bienveillante - le mythe du parent parfait ». le dossier s’intéresse à l’émergence d’écoles de la parentalité bienveillante et de stages de parentalité positive proposés aux parents, l’ y est cité à plusieurs reprises. depuis sa création, l’ a construit et mis à disposition du public des outils pour permettre de bien analyser cette question de la violence éducative ordinaire tout en prenant soin de ne pas prendre parti pour une quelconque « école de la parentalité » 1 . dans ce qui est devenu un grand marché de la « bienveillance éducative », nous savons qu’il existe des dérives qui s’apparentent parfois à de la « manipulation positive » dans le seul but obtenir l’obéissance des enfants, et notre observatoire demeure indépendant de toute école de parentalité. cela dit, nous nous réjouissons qu’un nombre grandissant de parents se posent des questions sur l’exercice de la parentalité et recherchent plus de bienveillance à l’égard de leurs enfants. le sociologue claude martin, interrogé dans le reportage, donne crédit à « l’idée qu’il est bien préférable d’être non-violent, de négocier, d’être bienveillant avec ses enfants ». cependant, il qualifie l’éducation bienveillante de « déterminisme parental » qui minorerait les capacités de résilience des individus, et évacuerait « les questions du collectif, de l’environnement social, du politique ». la questi